Découvrez les actualités mixité de mai 2025

Les actualités de mai

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Voici trois actualités phares des semaines écoulées sur le front de la mixité…

1 – La notion de consentement bientôt intégrée à la loi ?

C’est un signal fort pour la défense des victimes de viol. Début avril, une proposition de loi visant à modifier la définition pénale du viol a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Elle redéfinit l’agression comme « tout acte sexuel non consenti » et exige un consentement « libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable, qui ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime ». En cas de plainte, l’accusé devra démontrer qu’il s’est assuré du consentement de la victime présumée. Cela permettrait de les défendre dans des cas jusqu’à présent non pris en charge par la loi, tels que l’état de sidération ou les situations d’emprise. La proposition de loi doit maintenant être examinée au Sénat.

2 – Le mandat de la Ciivise prolongé

Créée en 2021 pour écouter les victimes et formuler des recommandations, la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants, devait mettre fin à ses travaux en octobre 2025. Trop tôt, selon ses membres : déplorant l’absence de véritable politique publique sur ces questions, ils demandaient un allongement du mandat… Catherine Vautrin, ministre des Solidarités et des Familles, a annoncé une prolongation d’un an – jusqu’en octobre 2026. Elle a également assuré la généralisation des cellules de signalement dans toutes les administrations et l’ouverture de 25 unités d’accueil pédiatrique pour l’enfance en danger dans le courant de l’année 2025.

Pour aller plus loin :

Nos « 5 conseils pour réagir face à une situation de violence sexuelle sur mineur »

Le replay de la conférence du juge Édouard Durand, ancien coprésident de la Ciivise, invité le 05 octobre 2022,par SNCF Mixité pour parler des travaux de la Commission. Le replay commence à 30 minutes.

3 – Un diagnostic de l’endométriose simplifié

Sept années. C’est la durée moyenne nécessaire en France pour poser un diagnostic d’endométriose. Pourtant, cette maladie gynécologique, qui provoque des douleurs et parfois l’infertilité, touche au moins 1 femme sur 10 !
Pour réduire ce délai et éviter les examens invasifs, 100 hôpitaux vont expérimenter un test salivaire, désormais pris en charge de manière dérogatoire par l’Assurance maladie. 25 000 personnes pourront en bénéficier durant les 3 ans de l’étude. Le test sera proposé aux patientes âgées de plus de 18 ans présentant des symptômes, mais dont ni l’examen clinique ni l’imagerie n’ont permis de confirmer un diagnostic. Les résultats sont connus en une dizaine de jours seulement. Une grande avancée dans la lutte contre cette maladie.

Pour aller plus loin :

Regarder le replay de la conférence « Endométriose au travail : mieux comprendre pour mieux accompagner » du 2 avril 2025