Désormais, tout acte non consenti de manière claire et libre pourrait être considéré comme un viol, sans que la contrainte n’ait à être démontrée. Ce projet était défendu depuis deux ans par la ministre de l’Égalité espagnole, Irene Montero, pour qui le consentement doit être au centre « ce qui signifie que les victimes n’auront plus à démontrer qu’elles ont résisté, qu’il y a eu violence ou qu’elles se sont senties intimidées. L’idée n’est plus de prouver la soumission de la victime, mais le consentement, et tout ce qui n’implique pas un consentement explicite de la part de la femme est considéré comme une agression sexuelle, éliminant également la différence entre abus et agression sexuelle ». Le texte doit encore être approuvé par le Sénat.
En France, le consentement est absent de la définition du viol. Selon le Code pénal, n’est considéré comme viol que tout acte de pénétration sexuelle ou acte bucco-génital commis par violence, contrainte, menace ou surprise.