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Alors que les salles cinémas sont fermées pour une période indéterminée, voici trois portraits de femmes (réelles ou fictives) à découvrir chez soi pour s’évader et se distraire.

Publié le 06/11/2020 à 9:00

 

The crown (saison 4)

C’est peut-être la bonne nouvelle de ce mois de novembre qui, reconnaissons-le, est assez pauvre en réjouissances… La quatrième saison très attendue de la chronique du règne d’Élisabeth II est sortie le 15 novembre.

Ce nouveau volet se concentre sur les années 1980. La reine (toujours incarnée par Olivia Colman, parfaite) y croise deux femmes fortes : Margaret Thatcher, première femme à la tête du gouvernement britannique, et la jeune Diana Spencer plongée dans l’univers du clan Windsor. Du contexte politique épineux aux drames intimes en passant par de formidables numéros d’acteurs, tout contribue à consacrer cette série déjà souveraine.

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Le jeu de la dame

Avec cette mini-série en 7 épisodes, vous allez adorer les échecs ! On y suit le parcours de Beth Harmon, prodige des échecs qui, malgré les nombreux obstacles qui se dressent devant elle, parvient à accomplir son destin et à s’imposer dans un milieu singulièrement misogyne.

Orpheline, en proie à de nombreuses addictions, mais très douée pour les échecs, la jeune Beth, superbement incarnée par l’actrice Anya Taloyr-Joy (vue dans The Witch), va faire tomber un à un les hommes qui lui font face, de l’autre côté de l’échiquier. Si les parties et tournois sont filmées avec intelligence et glamour, Le jeu de la dame n’est pas tant une série sur les échecs que le portrait sensible d’une personnalité hors du commun dans l’Amérique des années 1960.

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Margaret Atwood

Fille d’un entomologiste et d’une nutritionniste, la Canadienne Margaret Atwood pensait se consacrer à la peinture. Finalement, une fois diplômée de Harvard, elle enseigne à l’université, au Canada puis à New York, avant d’être remarquée pour ses recueils de poésie.

En 1985, son roman, La Servante écarlate, devenu une série culte, la fait entrer en pleine lumière, à l’âge de 46 ans. Dans cette terrifiante dystopie sur le patriarcat, la romancière dépeint une Amérique transformée en théocratie après un coup d’État. Trente-quatre ans plus tard, elle en a livré l’épilogue dans Les Testaments, salué par le Booker Prize, prestigieux prix littéraire britannique.

Nancy Lang et Peter Raymont, les réalisateurs de ce documentaire de 52 minutes, à voir en replay sur Arte, ont accompagné pendant un an Margaret Atwood et son mari, l’écrivain Graeme Gibson. Ils ont recueilli entre autres témoignages, celui de son agente et amie Phoebe Larmore, pour dresser le portrait intime et touchant, d’une grande écrivaine devenue icône de la cause des femmes.

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