Cette enquête, menée auprès de 5 026 femmes dans 5 pays d’Europe (Italie, Espagne, France, Allemagne et Royaume-Uni) montre ainsi que les françaises sont les plus insatisfaites de leur corps : seulement 22% d’entre elles se trouvent jolies. En Italie, elles sont près du double (39%) à en dire de même, tandis que la moyenne des 5 pays sondés se situe à 29% de femmes satisfaites de leur physique.
Le culte de la minceur continue en outre de peser dans les esprits. Alors que 37% des femmes dont le poids est considéré normal selon l’IMC se trouvent jolies, les femmes en surpoids ne sont plus que 20% à porter un regard positif sur leur corps.
Telle est la conséquence d’une forme de discrimination à l’apparence : la grossophobie, terme qui qualifie toutes les discriminations et formes d’exclusion dont font l’objet les personnes en surpoids. Cette grossophobie se manifeste par exemple par des stéréotypes négatifs (« une personne obèse est forcément fainéante !») ou encore par une volonté d’invisibiliser les « plus size », comme lorsqu’on ne trouve pas de tailles 44 et + en magasin et que l’on se retrouve obligé·e de faire son shopping sur internet, loin des regards indiscrets.