1 – Des pauses professionnelles majoritairement féminines
En analysant les profils LinkedIn qui signalent faire une pause professionnelle, la plateforme a constaté qu’à l’échelle mondiale, le nombre de femmes signalant une pause sur leur profil est 29% plus élevé que celui des hommes. Et en France, cet écart est de 53%. Une pause oui mais pourquoi ?
Les femmes déclarent principalement faire une pause pour s’occuper de leurs enfants (23%), changer de métier (18%) ou voyager (17%), tandis que les hommes le font surtout pour poursuivre un objectif personnel (23 %), voyager (18 %) ou faire une transition professionnelle (18 %). Seuls 4 % des hommes déclarent faire cette pause pour s’occuper… de leurs enfants !
2 – Un palmarès d’applis contre les violences
En juin dernier, un appel à projets interministériel a été lancé afin de promouvoir des applications qui préviennent et luttent contre les violences sexistes et sexuelles. Des outils plus que jamais essentiels, alors que le nombre de femmes victimes enregistrées par les forces de sécurité a augmenté en 2023, selon le dernier rapport sur les violences sexistes et sexuelles en France.
Voici les lauréates :
- App-Elles permet aux victimes de violences de déclencher une alerte informant trois personnes de confiance sur leur position et en envoyant l’enregistrement de l’environnement sonore en temps réel.
- UMAY sert à informer ses proches sur son trajet en temps réel et à signaler une situation de harcèlement ou d’agression. Elle permet de visualiser des dangers signalés autour de soi et de trouver un refuge.
- Ti3rs est dédiée aux parents séparés pour cause de violences conjugales, mais qui doivent communiquer au sujet de leurs enfants. Elle propose notamment une messagerie sécurisée dotée d’un filtre anti-injures et la création d’un nouveau numéro de téléphone.
- Mémo de vie est une plateforme digitale, gratuite et sécurisée, qui permet aux victimes de conserver les preuves de violence (témoignages, documents, photos…).
3– Femmes et mathématiques : les stéréotypes ont la vie dure
L’École Polytechnique tire la sonnette d’alarme : il y a trop peu de femmes dans les filières scientifiques ! En 2024, cette école d’excellence n’a admis que 16 % d’étudiante, contre 21 % en 2023. Comment l’expliquer ? Au cours de leur scolarité, les filles se tournent beaucoup moins vers les filières scientifiques. 49 % des lycéennes veulent choisir la spécialité mathématique, contre 68 % des garçons. Le préjugé selon lequel les hommes seraient naturellement plus doués en sciences reste encore très tenace… Résultat, les filles manquent de confiance en elles : à niveau égal en mathématiques, elles se pensent moins performantes que les garçons. Les recherches sont pourtant formelles : le sexe biologique ne détermine aucunement les capacités cognitives…