Assistante Territoriale au sein d’une unité de maintenance, Morgane Manic supervise des chantiers. Une activité où les aléas nécessitent une grande réactivité et disponibilité. Mais comment fait-elle pour gérer à la fois son temps de travail et sa vie privée ?
En quoi consistent vos missions en tant qu’Assistante Territoriale ?
Coordination des travaux, rédaction des documents de sécurité, réalisation de chantiers de maintenance des installations liées à mon unité et participation à la veille technique et sécurité des agents. Je prends également l’astreinte 4 à 6 semaines par an.
Comment gérez-vous votre emploi du temps ?
Mon emploi du temps dépend de la programmation des chantiers. J’ai des horaires plutôt fixes. Les seuls cas particuliers, c’est lorsque j’accompagne des chantiers de nuit ou qui durent toute la journée. Mais la plupart du temps, après chaque réunion de coordination, j’ai la liste quasi-exhaustive des choses à faire pour les prochaines semaines. Donc ça permet de s’organiser.
D’aucuns pourraient penser que votre profession est difficilement compatible avec une vie de famille. Que leur répondriez-vous ?
Mon poste en lui-même n’est pas incompatible avec une vie de famille. La charge de travail est certes importante mais du moment que mon travail est fait, je m’organise comme je le souhaite. Cette flexibilité est relativement agréable.
En revanche, là où ça peut devenir compliqué, c’est lorsqu’il y a des aléas. Par exemple, si un incident est détecté dans une gare et qu’il faut intervenir en urgence, je suis obligée de m’adapter à la situation et fatalement le programme est bousculé.
Quel est votre secret pour concilier au mieux votre temps de travail et votre vie privée ?
Je pense qu’il est important d’apprendre à se déconnecter quand on rentre chez soi et savoir, en cas de surcharge, déléguer une partie de son travail à ses collègues.
Que diriez-vous aux membres du réseau SNCF au Féminin qui n’oseraient pas s’orienter vers des métiers de terrain ?
Osez les métiers techniques. Il n’y a aucune raison de ne pas aller sur le terrain. C’est une belle aventure humaine. Il ne faut pas avoir peur d’être mal accueilli, même si on est une femme plongée dans un milieu masculin. En général, ça se passe bien.