Quelles sont les raisons qui vous ont motivé à devenir Sponsor de ce réseau professionnel de femmes ?
Mon soutien au réseau SNCF AU FÉMININ part d’une conviction, ce réseau est absolument indispensable pour réussir la transformation du Groupe.
Nous sommes dans un grand Groupe qui, depuis des années, est engagé dans une profonde mutation. Il me semble absolument clé que pour faire bouger ce grand navire que nos équipes soient le reflet de la société, c’est-à-dire un équilibre homme-femme.
La constitution de ce réseau est essentielle pour l’avenir du Groupe.
A votre avis comment le réseau SNCF AU FÉMININ peut-il contribuer à la dynamique du Groupe ?
Tout d’abord, le réseau doit aborder des sujets d’expertise, des sujets business et produire des recommandations pour les instances de direction. Le réseau doit être 100% arrimé à la vie économique du Groupe.
D’autre part, le réseau doit veiller aux enjeux de solidarité, d’attention, de bienveillance afin de répondre aux attentes particulières des femmes du Groupe.
La contribution au business et l’attention aux femmes sont, à mes yeux, les deux points clés qui permettront au réseau de participer à la dynamique du Groupe.
Autre point, la taille de l’entreprise, la nature même du Groupe nécessitent que ce réseau se structure comme un réseau de franchisé. Il faut qu’il soit décentralisé, incarné par des personnes qui, localement, ont envie de pousser les choses, ont une énergie à donner.
Le réseau et a fortiori le Groupe pourront ainsi s’appuyer sur ces énergies individuelles qui vont faire sauter les cloisonnements existants en interne et entre l’Etablissement Public historique et les filiales. L’opération qui a eu lieu à Deauville est une opération remarquablement plurielle au sens pluralité des sociétés du Groupe.
Au quotidien, dans vos fonctions, comment se manifeste votre soutien à la promotion des femmes ?
J’essaie d’être attentif à l’équilibre de chacun.
Pour certains, c’est être attentif à accepter un temps partiel et à respecter ce temps partiel. Ainsi, certaines femmes, dans mon équipe dirigeante, ne travaillent pas le mercredi pour d’autres, c’est accepter le fait que certaines ont une organisation qui fait qu’elles sont présentes tôt le matin et qu’elles partent tôt le soir. A moi de m’adapter.
Parfois, c’est également veiller à respecter la vie familiale des hommes qui, comme moi, conduisent leurs enfants le matin à l’école.
Ma façon de faire n’est pas de mettre des quotas mais c’est essayer d’être attentif à l’équilibre, à la vie de chacune et de chacun. C’est un défi quotidien !