Pour cette cheffe de 41 ans, le projet ONA est né de l’envie d’une cuisine écologique, biologique et éthique, qui respecte l’homme, la nature et les animaux. Croquant, cru, cuit, acide ou croustillant, la jeune femme associe toutes les saveurs du végétal pour un voyage dépaysant et créatif dans l’univers des légumes, des algues, des herbes aromatiques, des fleurs et des plantes sauvages.
Un parcours singulier
Archéologue de métier, Claire Vallée a intégré le milieu de la cuisine sur le tard, en découvrant cet univers en Suisse. Elle part ensuite en Thaïlande, où elle est initiée au végétarisme. De retour en France, elle fait le pari d’ouvrir un restaurant bio et vegan dans une petite ville du Bassin d’Arcachon, Arès. Financé grâce au crowdfunding et à des prêts solidaires, son restaurant voit le jour grâce à un chantier participatif, mené par 80 ouvriers bénévoles.
A sa carte, Claire Vallée fait cohabiter un menu gastronomique en 7 étapes et un menu du marché. Très vite, elle reçoit la visite des guides gastronomiques, comme Gault&Millau et Michelin. Après une assiette et une fourchette, ce dernier vient de la couronner non seulement de la traditionnelle étoile rouge (pour sa cuisine), mais aussi de l’étoile verte, qui récompense la démarche écoresponsable de son restaurant.
Ces cheffes qui montrent l’exemple
Les femmes en cuisine ont décidément le vent en poupe. Hélène Darroze, cheffe à Paris et à Londres est triplement étoilée. Anne-Sophie Pic, avec un total de 8 étoiles pour ses trois restaurants, est la femme cheffe la plus étoilée au monde.
De quoi redonner de l’espoir et du baume au cœur aux jeunes cheffes de partie, pâtissière ou commis de cuisine qui subissent souvent le sexisme en cuisine.
Pour briser la loi du silence, une journaliste, Nora Bouazzouni et une ancienne élève de l’école Ferrandi, Camille Aumont Carnel ont lancé le compte Instagram @jedisnonchef, afin de recueillir des témoignages. Un Me Too de la restauration qui touche particulièrement les femmes…