Depuis quelque temps, les studios Disney, Pixar ou Marvel semblent prendre en compte les enjeux et les évolutions de société et s’inscrire de plus en plus dans une démarche d’inclusion. Un petit tour par Disney+, la plateforme de streaming de Disney, permet de découvrir que certains de ses dessins animés, parmi les plus anciens et les plus emblématiques, sont aujourd’hui accompagnés d’un message de prévention : « Ce programme comprend des représentations négatives et/ou un mauvais traitement de personnes ou de cultures, peut-on y lire. Ces stéréotypes étaient déplacés à l’époque comme ils le sont aujourd’hui. » Disney explique également pourquoi ces films sont toujours diffusés. « Nous voulons reconnaître l’impact nocif de ce programme, en tirer des leçons et initier le dialogue afin de créer, ensemble, un futur plus inclusif. »
Ouf ! Au-delà de ce mea-culpa, Disney s’attache de plus en plus à créer des personnages auxquels son public peut s’identifier. La firme mise ainsi sur des figures féminines indépendantes telle Mérida de Rebelle, la téméraire Vaiana ou la dernière en date, Mirabel (Encanto), aux cheveux bouclés et lunettes sur le nez (une première chez Disney !). Du côté des Marvel, les choses bougent aussi. Le dernier blockbuster Les Éternels n’est pas passé inaperçu en mettant au premier plan Phastos, un super-héros noir et gay. Au point que trois pays du Golfe, le Qatar, le Koweït et l’Arabie saoudite, en ont interdit la diffusion. Jusqu’alors, les quelques personnages Marvel LGBTQ étaient tous relégués au second plan… Et que dire de la mascotte Minnie Mouse, qui a troqué son éternelle petite robe rouge à pois blancs contre un très chic tailleur-pantalon ? Coup de communication ou véritable symbole de progrès ?