Pilule du lendemain : bientôt gratuite pour toutes !  

Jusqu’ici, la pilule du lendemain disponible gratuitement et sans ordonnance était réservée aux mineures et aux étudiantes. Pour les femmes majeures, son coût variait de trois à une vingtaine d’euros avec prise en charge partielle par l’Assurance Maladie sur présentation d’une ordonnance. 

Elle sera bientôt gratuite pour toutes les femmes qui, quel que soit leur âge, pourront l’obtenir en pharmacie, sans prescription. 

Dans un communiqué, Isabelle Rome, ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, a expliqué que l’instauration de la gratuité de la pilule du lendemain pour toutes doit permettre d’éviter que des femmes s’abstiennent de prendre une contraception d’urgence « pour des raisons financières » qui est, selon elle, le « premier motif de renoncement ». 

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30 % des femmes en âge de procréer ne veulent pas d’enfant  

Un sondage réalisé par l’Ifop pour Elle, en septembre dernier, révèle que 30 % des Françaises de 18 à 49 ans ne veulent pas d’enfants. Un chiffre choc qui rend compte d’un évolution culturelle majeure. Est-ce dû aux changements climatiques ? À l’insécurité galopante entre menace nucléaire et risque d’attentats ? Aux méfaits engendrés par la surpopulation ? Oui, mais pas seulement. Bien avant l’éco-anxiété, c’est d’abord parce qu’elles veulent rester libres, sans responsabilités parentales, qu’un tiers des femmes en capacité et en âge de procréer ne souhaitent pas avoir d’enfants. Elles sont même 50 % à affirmer qu’un bébé n’est pas indispensable à leur épanouissement personnel souligne l’hebdomadaire. 

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Serena Williams : icône féministe et antiraciste 

À bientôt 41 ans, Serena Williams a annoncé, début septembre, qu’elle mettait fin à sa carrière de sportive. Joueuse accomplie (23 titres en Grand Chelem), elle est aussi une citoyenne engagée qui n’a jamais hésité à défendre les droits des femmes et de la communauté noire. Ces engagements lui ont d’ailleurs valu d’être érigée en icône féministe et antiraciste, bien au-delà des courts de tennis. 

Et pourtant… Des remarques sexistes sur son apparence ou son poids, elle en a entendu souvent. Mais elle a toujours fait face. Engagée dans le mouvement Black Lives Matter, elle a pris position contre les violences policières aux États-Unis 

Elle a aussi refusé de devoir choisir entre vie personnelle et vie professionnelle, et a prouvé que même à 35 ans, malgré un accouchement difficile et une carrière exigeante, il était possible de mener les deux de front.  

Dans l’une de ses dernières interviews en tant que sportive de haut niveau et à l’heure du bilan, elle déclarait : « J’aimerais penser que grâce à ce que j’ai pu faire, les athlètes femmes peuvent être elles-mêmes sur le court. Qu’elles peuvent jouer avec agressivité, en montrant les poings. Qu’elles peuvent être fortes et magnifiques à la fois ». 

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