1 – Plus d’une femme sur 4 dans le monde est victime de violences conjugales

Les chiffres sont glaçants. À l’échelle mondiale, 27 % des femmes entre 15 et 49 ans ont déjà subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire masculin. C’est ce que constate l’étude publiée par la revue « The Lancet », menée entre 2000 et 2018, grâce à des données de l’OMS. C’est aujourd’hui la plus large étude menée sur ce sujet, avec 2 millions de femmes sondées dans 161 pays et régions du monde. Les résultats seraient de plus sous-évalués car fondés uniquement sur les déclarations des victimes.

2 – L’ampleur du cyberharcèlement 

Si légalement, ils sont interdits aux enfants moins de 13 ans, les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés par les enfants entre 8 et 10 ans. Aujourd’hui en France, 67 % des élèves de primaire utilisent ces plateformes (contre 27 % en 2021). En pleine progression, cette exposition précoce n’est pas sans risque. L’étude Association e-Enfance et Caisse d’Épargne montre que 24 % des familles françaises ont été confrontées au moins une fois au cyberharcèlement, et un quart des jeunes déclarent en avoir été témoins.

3 – Transports en commun : vols, violences et viols

124 570. C’est le nombre de victimes de vols et de violences dans les transports en commun en 2022. Un chiffre en augmentation par rapport à 2021, selon un rapport du ministère de l’Intérieur. Les vols sans violence représentent 82 % de ces délits. Et, si les vols violents ont diminué de 24%, les violences sexuelles ont quant à elles augmenté de 13%. Les auteurs de vols ou de violences dans les transports en commun sont des hommes à 87 %.

Face à ces chiffres, le gouvernement lance une campagne de sensibilisation avec la SNCF et la RATP. Nommée « Levons les yeux », elle aide les usagers à identifier les actes de violence, prévenir leur apparition et donner des clés pour réagir lorsqu’ils surviennent.

Retrouvez nos 5 conseils pour lutter contre le harcèlement dans les transports.

4 – En Inde, le gang des saris roses

Une lueur d’espoir dans un pays où la violence faite aux femmes est systémique, l’Indienne Sampat Pal Devi a créé le Gulabi Gang, ou « gang des saris roses ». Depuis 2006, ce collectif lutte contre les mariages forcés, les violences conjugales, les discriminations de genre, la corruption… Aujourd’hui, 400 000 femmes font partie du gang. La révolution (en sari) est en marche !

À lire pour en savoir plus : L’essentiel à savoir sur les violences conjugales