Les femmes ukrainiennes fuient avec leurs enfants vers l’ouest de l’Europe ou la Pologne, tandis que les hommes restent combattre sur le front nous apprend-t-on aux journaux télévisés.
Pourtant, la situation sur le terrain n’est pas si tranchée : l’armée ukrainienne compte en effet 23 % de femmes. Elles assurent la relève dans les hôpitaux, confectionnent des cocktails molotov ou des actes de sabotage antirusses.
Selon la sociologue Loula Shukan, maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre interrogée par Le Monde, l’engagement de nombreuses femmes dans les mobilisations citoyennes en 2014, puis dans la guerre contre l’occupation russe, souvent invisibilisé, a pourtant contribué à faire bouger les lignes. La guerre des images, elle, ne fait que commencer…