Le 18 octobre dernier, SNCF Tech au Féminin, fêtait ses deux ans d’existence, deux années ponctuées d’actions à destination de toute collaboratrice.eur du Groupe SNCF, dont les 9 000 hommes/femmes membres du réseau, mènent des actions telles que des coding goûters, des ateliers pratiques, des conférences thématiques, ou encore des webinaires.
A l’origine de cette ambassade, Christelle Wozniak, dans le Groupe SNCF depuis 2002, convaincue de l’acculturation nécessaire et indispensable aux sciences et technologies, envoie en février 2018 un message à Francesca Aceto, alors présidente du réseau SNCF au Féminin : « dans ce mail je m’étonnais alors du peu de cas qu’il était fait de la place des femmes dans les métiers de la Tech en général et de leur acculturation au digital en particulier au sein du Groupe SNCF. Francesca comprenant totalement la problématique me proposa sur-le-champ de créer une ambassade » explique la fondatrice.
A l’époque, les deux femmes font le constat suivant : il y a des femmes dans les métiers techniques mais plus on monte dans les sphères hiérarchiques et décisionnaires de l’entreprise plus elles se font rares, et pour celles qui ne sont pas issues des métiers techniques, l’acculturation au numérique est indispensable afin de pouvoir appréhender les enjeux qui s’y jouent.
Christelle Wozniak explique qu’aujourd’hui, leur ambassade, porteuse du thème de l’inclusion numérique, est bien évidemment ouverte aux hommes : « Ces derniers ont aussi leur rôle à jouer dans la prise de conscience de l’importance de la représentativité des femmes dans les métiers de la Tech, c’est ensemble que nous réussirons » souligne- t-elle.
Depuis deux ans, des actions significatives ont été mises en place autour de différents thèmes fédérateurs : l’IOT avec « Construis ton objet connecté », « La cyber et moi », sensibilisation à la cybersécurité pour les adultes, sous forme de quizz, et à destination des enfants, avec la distribution de 16000 bandes dessinées intitulées « les as du web », pour initier le jeune public aux cybermenaces.
Un atelier pratique « Blockchain même pas peur », pour expliquer, via un format ludique et décalé de jeux de rôle, cette nouvelle technologie un peu nébuleuse et rébarbative a priori qu’est la blockchain. Enfin, durant le confinement, « nous avons porté notre engagement autour de deux actions fortes » : en participant à  l’action solidaire de l’impression 3D de plus de 1000 visières de protection à destination du personnel des EHPAD, hôpitaux, instituts d’Ile-de-France avec l’équipe d’Antoni Seddikki et en offrant deux cents ateliers de code à distance aux enfants des collaborateurs/trices en télétravail.
Réalisés en partenariat avec la start-up IT4Girls, ces cours, entièrement gratuits pour les collaborateurs/trices, ont rencontré un franc succès. La start-up et ses animateurs ont été choisis pour leur approche et leur méthode pédagogique.
« Nous voulons lever les freins inconscients, faire tomber les comportements d’autocensure et les stéréotypes. Nous voulons expliquer, défricher les pistes. Par exemple face à un vocabulaire très technique, notre rôle est de démystifier ce jargon en donnant des clefs de compréhension sur des sujets qui semblent inaccessibles au premier abord comme pour la blockchain, l’informatique quantique ou l’intelligence artificielle par exemple » détaille Christelle.
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