Elles et ils sont quadragénaires ou quinquagénaires. Avec encore un ou plusieurs enfants à charge et déjà des parents devenus dépendants dont il faut s’occuper. On les appelle la « génération sandwich ». Ces actifs submergés par les obligations familiales, parfois jusqu’à l’épuisement, sont de plus en plus nombreux.

En France, si on sait que 5,6 millions de personnes aident un parent au quotidien, la « génération sandwich » n’a pas encore fait l’objet d’études statistiques. En revanche, une enquête menée par un centre de recherche américain (le Pew Research Center) en 2021, montre qu’un quart des quadragénaires américains ont un parent âgé de 65 ans ou plus et un enfant à charge.

L’ampleur nouvelle de cette « génération sandwich » pose la question de la prise en charge par l’État de l’aide aux aînés dépendants. En 2016, une loi a instauré un « droit au répit » qui permet de financer l’accueil de jour de son parent dépendant, le temps de prendre un peu de repos.

Il existe aussi une allocation pour les personnes âgées, censée prendre en charge une partie de l’aide à domicile, mais elle s’avère rarement suffisante pour couvrir tous les frais. Rappelons enfin que les femmes représentent 60 % des aidants. Et comme le souligne Sandrine Juin, chercheuse à l’Ined (l’Institut national d’études démographiques) : « Quand on fait reposer l’aide aux personnes dépendantes sur leurs proches, on augmente les inégalités de genre et les inégalités sociales ».

Si vous êtes concerné·e pas cette problématique, vous pouvez consulter ce document qui présente l’accompagnement que vous propose l’action sociale du Groupe.