Hausse des agressions homophobes

 

Les chiffres tout comme la violence ne fléchissent pas. Dans son rapport annuel, l’association SOS Homophobie a dénombré pour 2022 184 victimes LGBT d’agressions physiques en France. Soit une victime tous les deux jours et une hausse de 28 % comparé à 2021.

 

Bien que la haine en ligne reste en tête des agressions, avec 17 % des faits recensés, de plus en plus d’actes violents ont lieu dans l’espace public. Ce sont principalement des hommes qui en sont victimes. Dans la grande majorité, ils font l’objet de coups et blessures, mais aussi de crachats ou encore de jets d’objets.

 

En revanche, la part des cas de violence dans le voisinage est en diminution par rapport à 2021 (9 % contre 11 %). L’association note également que les témoignages d’agressions homophobes sur le lieu de travail sont en baisse par rapport à 2021 même si la plateforme dédiée à ces discriminations reste très consultée. Enfin, le nombre de cas de transphobie a, de son côté, augmenté de 27 % par rapport à 2021.

Les sociétés du groupe SNCF ont signé le 16 mai dernier la charte de L’Autre Cercle pour faire progresser les questions relatives à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre dans un contexte professionnel, en présence notamment de Gare ! l’association LGBT+ du groupe SNCF.

 

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• En savoir plus sur l’homophobie dans l’entreprise

 

 

Espagne : une appli pour un meilleur partage des tâches ménagères

 

Partant du constat que les tâches domestiques incombent encore trop souvent aux femmes, le gouvernement espagnol a décidé de lancer une application à destination des couples et des familles.

 

Chaque membre pourra ainsi comptabiliser le temps qu’il y consacre.  Cette initiative a été présentée par la secrétaire d’État espagnole à l’Égalité, Ángela Rodríguez devant un Comité des Nations unies contre les discriminations faites aux femmes, à Genève.

 

 « Il va falloir qu’on soit audacieux dans le type de tâches que l’on compte parce qu’on connait tous cette personne qui nous dit : “Je m’occupe de ranger la cuisine ! ”.

 

Sauf que ranger la cuisine, ça peut prendre 20 minutes mais pour pouvoir le faire, il a fallu que quelqu’un d’autre aille acheter une éponge, un produit vaisselle, que quelqu’un décide du jour où l’on mange du poisson… Cette charge mentale repose presque toujours sur les femmes, c’est ce que disent les sondages », a-t-elle souligné. L’appli, gratuite, devrait être disponible au plus tard en septembre.

 

• Écouter Stop à la charge mentale
• Lire La Charge mentale des femmes et celle des hommes
• Lire Le télétravail des hommes ne remet pas en cause l’organisation des tâches domestiques et parentales

 

 

Congé paternité deux ans après : un bilan mitigé

 

En juillet 2021, le congé paternité en France a été étendu à 28 jours. Une révolution pour les pères et les coparents qui peuvent mieux profiter de leur nouveau-né et s’impliquer davantage dans la parentalité.

 

Malheureusement, deux ans plus tard, il existe des disparités selon les situations professionnelles et tous n’utilisent pas ce dispositif. Si le nombre de bénéficiaires a globalement crû de 11 % en deux ans, ce n’est pas le cas parmi les cadres supérieurs.

 

Il semblerait que plus on est dans un poste à responsabilité, plus il est compliqué de profiter de son congé. Tout simplement parce que la charge de travail est trop lourde et que les entreprises, à moins d’avoir mis en place une vraie politique parentalité, n’anticipent pas toujours l’absence d’un collaborateur pendant 28 jours.

Le Parisien relate ainsi l’histoire de Martin, 42 ans, cadre dirigeant, qui a finalement été licencié après son retour de congé paternité.

 

À la SNCF les chiffres sont encourageants : les pères ont pris en moyenne 21 jours de congé de paternité en 2022 contre 16 en 2021.

 

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• Écouter Au cœur de la mixité/Épisode 6-Nelson
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