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L’égalité femmes/hommes au fil de l’actu de mars

Trois actualités phares des semaines écoulées sur le front de la mixité…  

Publié le 23/03/2023 à 11:37

Sportives professionnelles : une bientôt mieux accompagnée 

 

Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, a annoncé lundi 6 mars 2023, des mesures pour mieux protéger les sportives de haut niveau et les accompagner dans leur maternité. « À aucun moment une grossesse ne devrait être une raison de compromettre une carrière sportive », a-t-elle affirmé ce même jour sur son fil Twitter.  

 

Parmi les mesures gouvernementales annoncées :  

  •  une meilleure prise en compte de la maternité par les règlements sportifs et les équipes de suivi médical de certains sports ; 
  • la formation des encadrants sportifs dans les fédérations aux enjeux de maternité et de santé féminine ; 
  • un budget d’un million d’euros consacré à « éliminer les biais genrés » à l’école ; 
  • enfin, les sportives ayant un projet de maternité pourront désormais prolonger leur inscription sur la liste des sportifs de haut-niveau « de un à deux ans » 

 

 

 

Visibilité des femmes dans l’audio-visuel, encore un effort ! 

 

La présence des femmes dans l’audiovisuel, qu’elles y soient invitées ou en charge d’une émission, reste très inférieure à celle des hommes, ainsi que leur temps de parole. C’est la conclusion d’une étude de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom), dans un rapport publié le 6 mars 2023.  

 

En 2022, 42 % des journalistes, 45 % des experts et 32 % des invités politiques étaient des femmes. Leur temps de parole dans toutes les catégories n’occupait que 36 % du temps de parole global. Du côté des invitées politiques, les scores, bien qu’en progression, sont encore plus bas : 32 % de présence (soit + 2 points par rapport à 2021) et 29 % de temps de parole en moyenne. Une bien faible visibilité citoyenne… 

 

 

 

Les femmes émettent moins de gaz à effet de serre que les hommes 

C’est l’économiste Oriane Wegner, spécialiste du climat à la Banque de France, qui l’affirme dans sa synthèse sur le sujet, publiée le 8 mars dernier. Elle se fonde notamment sur les résultats d’une étude suédoise publiée en 2021, qui établit que les hommes émettent 16 % de plus en moyenne de gaz à effet de serre que les femmes. 

  

Cet écart s’expliquerait par leur consommation plus élevée de biens et services polluants comme le carburant, mais aussi par leur consommation alimentaire plus énergivore. On constate en effet chez les femmes une alimentation moins carnée que les hommes, avec un moindre impact carbone. En France, selon une étude de l’IFOP de mai 2021 citée par la chercheuse, 67 % des végétariens et 65 % des flexitariens sont des femmes.