« Ça m’a aidé à me poser les bonnes questions »
Pour Madeleine Choudja, étudiante en 4e année d’ingénierie à Polytech Nancy, l’atelier destiné à se débarrasser du complexe de l’imposture animé par la coach Caroline Fréhaut fut très apprenant pour orienter son questionnement : « Je me suis beaucoup remise en question. Quand on est seul·e dans sa chambre on se pose aussi tout un tas de questions, mais on ne se pose pas les bonnes. J’ai aussi compris qu’il était important de se modérer face au perfectionnisme, pour soi mais aussi vis-à-vis des autres ».
« Prendre conscience de ce qu’il faut changer pour améliorer la qualité de vie au travail des femmes de SNCF »
C’était la première fois qu’Éric Van Haver, chargé de compte fret à la direction territoriale grand Est de SNCF Réseau, visitait une exposition sur cette thématique. « On ne se rend pas toujours compte de ce qui se passe et de ce qu’on dit. L’expo est très intéressante car elle nous permet de prendre conscience de certaines situations et de se recentrer pour arriver à démêler ce qui convient et ce qui ne convient pas et qu’il faut donc changer pour améliorer la qualité de vie au travail des femmes de SNCF ».
« On a vraiment le temps de discuter et ça, c’est très précieux ! »
Marie-France Hascoet, qui travaille au marketing TER et est ambassadrice ALSACE, est aussi ravie par l’exposition : « La voiture est magnifique et les panneaux sont très bien réalisés et instructifs. C’est bien, parce qu’on a vraiment le temps de voir les panneaux et de discuter sur ces sujets entre collègues et ça, c’est très précieux car d’habitude on ne prend pas le temps ». Sa collègue, Katia Moffelein, a apprécié les animations interactives de l’exposition et notamment la borne qui invite à choisir 3 mesures mixité prioritaires parmi 9 proposées : « Le fait de voter permet d’exprimer notre avis et ça donne le sentiment d’avoir un impact ! »
« Des astuces concrètes et faciles à mettre en œuvre »
Caroline Ferry, cheffe de site RCAD (relation clients à distance), a suivi l’atelier « Mieux concilier ses temps de vie » d’Antoine de Gabrielli et elle en est ressortie énergisée : « L’atelier était très sympa et idéal pour l’introspection. Les thèmes abordés étaient vraiment judicieux, ils sont surtout très parlants car ce sont des situations que l’on vit quotidiennement. C’est donc d’une grande aide, avec une belle méthodologie qui donne des astuces concrètes et faciles à mettre en œuvre ».
« C’est trop court ! C’est tellement énorme qu’on en veut plus ! »
C’est à un autre atelier, celui de Christina Balanos sur les techniques d’improvisation théâtrales qu’Amandine Peiffer, chargée de communication à EDF a pris part en cette belle journée inspirationnelle. Son ressenti ? Une forme de frustration, proportionnelle au plaisir qu’elle a pris pendant ces 40 minutes : « C’était vachement sympa… Mais trop court ! C’est tellement énorme qu’on en voudrait plus ! Je ne suis pas de nature timide, mais je sais que je n’ose pas assez, peut-être par peur de ne pas plaire. Je repenserai à l’atelier la prochaine fois où je n’oserai pas prendre la parole. Ça va changer ! »
« Le train permet de faire changer les mentalités »
Pour Christophe Zakonicky, agent de sureté, le train SNCF au Féminin fut aussi l’opportunité d’une prise de conscience. « Il permet de vraiment se rendre compte des inégalités entre les femmes et les hommes, avec des données chiffrées qui marquent. Dans le métier, on sait que les femmes sont exposées face à des populations extérieures qui sont parfois agressives mais là on voit clairement que ça se passe aussi à l’intérieur ! Le train permet de faire changer les mentalités : on faisait des petites blagues des fois sans se douter que ça pouvait être excluant, maintenant c’est sûr qu’on fera plus attention à l’avenir ».
« J’ai appris qu’il était possible de faire ce à quoi l’on aspire »
Saïd Elkaouini, chargé d’études modifications techniques sur TGV est ressorti inspiré de la conférence d’Isabelle Prosper Céleste, star du documentaire SNCF au Féminin : « La conférence était très animée et interactive. J’ai appris qu’il était possible de faire ce à quoi l’on aspire, qu’il suffit de se faire un réseau et d’y aller. En osant, on peut se retrouver à un endroit que l’on n’aurait peut-être pas imaginé ! »
« On se retrouve et on échange sur différents sujets et sur nos métiers respectifs »
En parlant de réseau… Le Train SNCF au Féminin, c’est aussi un espace de networking que Morgane Dahmoun, responsable communication du technicentre Alsace, semble avoir apprécié : « C’est bien d’avoir un temps pour prendre des photos et pour récupérer des infos, pour écouter. C’est vraiment bien fait : on se retrouve à plusieurs femmes, et même des hommes, et on échange sur différents sujets et sur nos métiers respectifs. J’espère que cet évènement va réunir un maximum de monde ! »
Que de belles énergies ! On vous donne maintenant rendez-vous à la prochaine étape, à Rennes le 17 juin, pour de nouveaux moments d’échanges et d’inspirations toujours placés sous le signe de la bienveillance, une des valeurs phares de SNCF au Féminin.